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23


MARS

"Un sentiment de fierté"
PAR La Dépêche

Le 23 Mars 2018

Un vrai bonheur pour lui, mais aussi certainement pour Castres qui voit son entraîneur reconnu à l'échelle internationale, Christophe Urios a été appelé pour manager avec Xavier Garbajosa les Barbarians français lors de la tournée d'été en Nouvelle-Zélande. Le manageur du CO s'est confié. Interview.


Comment cela vous est tombé sur la tête cette affaire ?


Cela fait à peu près un mois et demi que l'on m'avait proposé ce défi, j'ai accepté. Vraiment cela me procure un sentiment de fierté pour plein de raisons. Les Barbarians maintenant c'est plutôt France développement que Baa-Baas. Cela représente quelque chose d'important pour moi. Aller en Nouvelle-Zélande au Pays du rugby pour défier les locaux avec une équipe française c'est très bien.


Quels sentiments avez-vous éprouvés d'emblée ?


D'abord j'ai été surpris. J'ai hésité parce que je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais pas longtemps, une nuit (rires). Je prends les décisions rapidement. Ce qui était important c'était de savoir avec qui j'allais entraîner. Peut-être que si on était parti ailleurs qu'en Nouvelle-Zélande j'aurais fait un choix différent.


Pourquoi ?


Je ne suis jamais allé en Nouvelle-Zélande, alors cela ne sera que du plaisir, même si le soleil va me manquer parce que ce sera l'hiver à ce moment-là.


Est-ce que vous avez choisi avec qui vous allez œuvrer dans le duo de coachs.


Non non, pas du tout, je n'ai pas choisi, j'ai juste exprimé avec qui je ne voulais pas y aller. Je pense que Xavier Garbajosa et un bon mec, d'après ce que je sais maintenant. C'est aussi une fierté de travailler avec lui parce que je vais m'inspirer de ce qu'il peut faire. À La Rochelle, ils font un jeu incroyable, c'est une équipe qui est montée en puissance, il y a moyen de progresser à son contact.


Quand partez-vous ?


Je n'ai pas les dates exactes, mais on partira juste après la finale. On va d'abord passer quelques jours en Nouvelle-Calédonie, à Nouméa pour préparer le premier match et en suite on ira à Dunedin. On va d'abord affronter les Canterbury Crusaders le week-end du 16 juin à Christchurch et ensuite on a un deuxième match contre les Otago Highlanders, lors du dernier match de l'équipe de France, ensuite on rentre au bout de 3 semaines à peu près.


Est-ce que cela vous tarde ?


Pour l'instant je pense davantage à ce qui nous attend samedi à Montpellier. Après, je sais que ce sera bien. Quand on se trouve à Marcoussis qu'avec Bernard Laporte et Serge Simon on parle de préparer l'équipe, c'est chouette, c'est un métier que je ne connais pas. Surtout que c'est au Pays du rugby où je peux apprendre des choses et progresser. C'est un nouveau défi pour moi d'entraîner des gars que je ne connais pas ou pas tous.


Savez-vous qui vous allez emmener ?


Non, non, cela dépend de Jacques Brunel, c'est lui qui fait les listes. Il définira une liste de 40 joueurs plus une de 20 joueurs en développement. On partira avec ceux-là. Pour l'instant je n'ai pas plus d'information que ça. On n'a pas fait le point.


Propos recueillis par J.A. pour La Dépêche : https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/22/2764731-urios-avec-les-barbarians-un-sentiment-de-fierte.html

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